Après plusieurs semaines d’utilisation, voici enfin notre test du Cayin N3, le dernier baladeur audiophile de la marque. Après de nombreuses mises à jour et l’apparition d’un modèle rouge en série limitée, tient on enfin LE baladeur audiophile à moins de 200€ ?
Premier contact avec le Cayin N3
Avec le Cayin N3, la marque inaugure sa quatrième génération de baladeur audiophile. De plus en plus compact, de plus en plus abordable et surtout de plus en plus agréable à utiliser. L’évolution est d’ailleurs frappante si l’on observe le passage du N6 au N3, sans oublier le i5 au milieu, le « Malcolm in the middle » de la marque.
Une fois en main, le Cayin N3 surprend de par son poids plume, avec seulement 100g sur la balance on a du mal à croire que l’appareil puisse réellement driver un casque un peu costaud. Pourtant une fois dans la poche, on se demande comment on a fait pour supporter les autres baladeurs, le N3 va chercher du côté du FiiO X1ii plutôt que du Cayin i5 à ce niveau.
La face avant est en acrylique, le chassis en aluminium tandis que le dos se pare lui de « pleather » (en gros du plastique imitation cuir). Trois couleurs sont disponibles, bleu, noir et le rouge en série limitée. Le choix de la couleur influe essentiellement sur la face avant, la partie inférieur s’offre ainsi un habillage sympathique et la version rouge a clairement cette petite touche « funky » qui sort du lot.
Depuis la mise à jour 2.0, il est possible d’utiliser le Cayin N3 depuis un smartphone sans jamais à avoir à le manipuler. Brillant !
L’écran n’est pas bien grand mais il est étonnamment lisible, le choix des couleurs et des fonds a été judicieux et rappelle l’interface des baladeurs Sony. Pas un grand fan des touches capacitives (et encore plus sur les baladeurs audiophiles) les touches du Cayin N3 sont une bonne surprise grâce à un retour haptique bien dosé. Le bouton de validation centrale ressemble à une molette, mais n’en est pas une !
Sur la tranche on trouve les touches de volume d’un côté et les touches contrôles de l’autre (play/pause/fwd/rwd). Ces touches sont accessibles même quand l’écran est verrouillé et permet une utilisation en « aveugle » du baladeur, au fond d’une poche pas exemple.Enfin, il y a aussi l’entrée micro-SD, compatible avec les cartes SDXC, facilement accessible.
Toutes la connectique de l’appareil a été déportée sur la tranche inférieure de l’appareil : une prise jack 3.5mm et une prise USB Type-C. Cette dernière permet de recharger le N3, de le relier à un ordinateur pour le transfert fichier, de le relier à une source pour l’utiliser en DAC et – nouveauté – de le relier à un DAC pour l’utiliser comme source. En bonus, il est possible de connecter un adaptateur USB OTG pour connecter une clé USB afin d’étendre le stockage quasiment à l’infini.
Bref, pas mal de bonnes idées en terme d’ergonomie générale, mais est-ce que l’interface suit ? Bon nombre de baladeurs échouent souvent à ce niveau, car le hardware c’est bien, mais avec du software c’est mieux !
Interface et navigation
Disclaimer : le firmware utilisé pour ce test est la version 1.2.
L’allumage d’un baladeur est souvent source de frustration, les systèmes d’exploitation pouvant mettre de longues minutes avant d’être réellement opérationnel. La palme revenant aux baladeurs Astell&Kern avec des temps d’allumages qui peuvent souvent dépasser les 2 minutes…
Sur ce point, le Cayin N3 fait figure de bon élève avec un temps d’allumage qui se situe sous les 30 secondes si l’appareil est totalement éteint. L’allumage est quasi instantané si l’appareil se trouve en veille profonde, comme les appareils FiiO.
Deuxième bon point, le scan de fichiers est le plus rapide que nous ayons vu pour le moment. Une carte de 128go pleine à craqué lui a pris moins de 3 minutes… bluffant ! La navigation dans les fichiers est tout aussi fluide et les possesseurs de bibliothèque importantes auront tout intérêt à se pencher sur ce petit Cayin N3.
Le menu principal est un mix du menu Sony et du menu FiiO. Le premier pour les codes couleurs et le style général, le second pour le positionnement des icônes et l’arborescence des menus. La navigation se fait via les touches capacitives et il faut un petit temps d’adaptation pour assimiler que gauche monte dans les menus et droite descend dans les menus. Un joystick ou une molette n’aurait pas été de refus, mais après quelques minutes on s’y fait très bien.
Le défilement est fluide, pas de menu qui accroche ou de liste de lecture qui semble ralentir au fur et à mesure du rafraîchissement des morceaux. La pause est immédiate, toute comme la reprise de la lecture et changer de pistes permet de vérifier que la fonction gapless fonctionne parfaitement.
Les quatre touches disponibles sont : Options / Retour arrière / Gauche / Droite.
On aurait aimé qu’elles soient rétro éclairées mais bon, pour le prix demandé on arrivera à passer outre ce petit détail, surtout que ça ne gêne pas l’utilisation quotidienne.
Les contrôles disponibles sur la tranche fonctionnent même écran verrouillé et il est toujours agréable de pouvoir régler le volume en aveugle dans une poche.
Encore une fois, le Cayin N3 fait marque des points avec une excellente préhension et une utilisation quotidienne agréable : tout tombe sous la main sans efforts, même sans écran tactile ou molette cliquable.
Accessoires fournis
Le déballage est depuis quelques années une activité à part entière (unboxing therapy au hasard) c’est donc toujours avec curiosité que l’on ouvre les packaging de produits afin de voir si la marque a été généreuse, ou non.
Avec le Cayin N3, pas de grosse surprise hélas, le bundle est plutôt léger et correspond assez bien au positionnement tarifaire du produit. On retrouve donc :
– une housse en silicone (de couleur différente en fonction du modèle choisi)
– une protection d’écran en plus de celle déjà appliquée sur l’écran
– un adaptateur USB Type-C vers micro USB
– un câble USB Type-C pour la recharge
– des papiers de garanties et des petits stickers hi-res (oui les petits dorés)
En option Cayin propose désormais des housses en simili-cuir et toujours le fameux câble USB Type-C vers Coaxial.
Caractéristiques techniques du Cayin N3
Ok, on commence enfin à entrer dans le coeur du sujet, l’antre de la bête, le secret des anciens : le circuit audio du Cayin N3.
Pour faire simple, Cayin a choisi de repartir d’une recette qui fonctionne en adaptant le circuit du Cayin i5, en plus simple et plus léger.
Le processeur est un X1000 monocoeur, un modèle pas spécialement puissant mais amplement suffisant pour le N3 car il permet de décoder tous les fichiers PCM et même le DSD 256 ou les SACD-ISO.
Derrière on retrouve un combo de SA2500 en Processeur audio, épaulé par un convertisseur AKM, le fameux AK4490EN, déjà présent sur bon nombres d’appareils audio haut de gamme et milieu de gamme maintenant. Un excellent DAC si il est combiné à un bon ampli et justement c’est Texas Instrument qui est à l’oeuvre avec deux OPA1652 en filtre passe bas et en ampli ligne.
Enfin pour l’amplification casque, c’est un OPA1622 qui oeuvre, un ampli qui sort 130mW par canal à 32ohms. Par contre, pas de prise symétrique sur le Cayin N3, juste du bon vieux jack 3.5mm qui fait sortie casque et sortie ligne. Prise compatible avec les commandes smartphone pour qui utilise un casque en CTIA, pour les autres ce sera juste play et pause.
Malgré son petit format, le Cayin N3 a été capable de décoder tous les fichiers qui lui ont été soumis. Même le fameux DSD256 !
Pour ceux qui souhaitent se connecter en bluetooth au Cayin N3 et profiter de la compatibilité apt-X, la marque a choisi de faire confiance à Cirrus Logic avec un module bluetooth CSR8811. La encore, le résultat final dépendra aussi de l’appareil connecté et de la qualité de sa puce de décodage.
Concernant les fichiers lus, le baladeur est capable de lire tous les formats PCM disponibles :
WAV, AIFF, FLAC, ALAC, APE, WMA, WMA lossless, MP3 et enfin le fameux ogg vorbis.
Concernant la quantification et l’échantillonnage, même combat, le 16bits et le 24bits ne lui font pas peur. Tout comme les fichiers en 192khz / 96khz / 48khz / 176khz / 88khz / 44khz.
Et pour les plus mordus d’entre nous, le Cayin N3 peut lire les fichiers DSF, DIFF, SACD-ISO. Les DSD64 et DSD256 (ou 2.8Mhz et 11.2Mhz) ne lui font pas peur non plus. Vous pourrez donc l’abreuver sans retenue et il vous le rendra bien.
Pour le stockage, le N3 dispose d’un port SDXC capable de gérer toutes les cartes disponibles, il faudra juste faire attention à bien choisir ex-fat une fois que vous dépassez 64go, mais c’est une constante sur tous les baladeurs.
Si vous voulez connecter encore plus de musique, il est possible de relier une clé USB ou tout autre support de stockage du genre sur la prise USB Type-C, compatible OTG.
Cette fameuse prise USB Type-C est d’ailleurs l’un des points forts de cet baladeur. Si il peut être connecté à un PC pour servir de DAC audio USB comme la plupart des baladeurs maintenant, il peut aussi fonctionner dans l’autre sens.
En effet, le Cayin N3 peut fonctionner en tant que source une fois relié en USB à un DAC externe. Branché au Cayin iDAC-6 par exemple, il fonctionne comme un transport CD ou même un PC, l’encombrement en moins. Testé sur un Encore mDSD, ça fonctionne aussi, même si cette configuration sera clairement plus utile sur un DAC haut de gamme.
Option déjà disponible sur le Cayin i5 : la fonction transport USB est de retour.
Enfin, penchons nous sur LA surprise de ce baladeur, le bluetooth Duplex. Cette fonction permet de connecter n’importe quelle source bluetooth au Cayin N3, sans fil donc. Le baladeur devient alors un DAC/ampli sans fil et traite directement le signal transmis par la source, un iPhone par exemple.
Très simple à utiliser cette fonction est très pratique si comme votre serviteur vous avez migré vers la dernière génération d’iPhone, dépourvue de sortie casque. Si sur les premières versions du firmware, la déconnexion pouvait arriver par une mauvaise combinaison de touches, ce n’est plus le cas depuis la 1.2 et la connexion, très robuste, permet de profiter de sa musique sans se poser de questions.
Par contre, pour le moment impossible de se connecter en bluetooth via une source puis de relier le baladeur à un casque bluetooth. Même si dans la pratique c’est relativement idiot (ou inutile car le DAC du casque sera souvent moins bon que celui du baladeur) on aurait aimé tester cette option.
Spécification techniques
Même si une présentation complète est déjà disponible ici, voici les spécifications complètes de l’appareil.
Format et sortie
Dimensions : 100x54x13 (mm)
Poids : environ 100g
Ecran : 2.4″ en 400×360
Sortie casque : Jack 3.5mm
Stockage : 1x entrée micro-SD + USB OTG
Sortie numérique : USB Type-C + Coaxial via USB
Bluetooth: protocole 4.0 apt-X en duplex (reçoit et émet)
Autonomie en lecture continue de 12h
Temps de charge : 2h environ
Sortie casque
Puissance de sortie : 130mW + 130mW (@ 32 ohms)
Réponse en fréquence : 20 Hz – 20 khz
THD : 0.03%
Dynamique : 108 dB
SNR : 108 dB
Impédance de sortie : < 1 ohms
3 niveaux de gains disponibles
Sortie ligne
Niveau de sortie : 1V (@ 10k ohms)
Réponse en fréquence : 20 Hz – 20 kHz
THD : 0.03%
Dynamique : 108 dB
SNR : 108dB
Sortie coaxiale
Niveau de sortie : 0.5Vp-p (@75 ohms)
Impédance de sortie : 75 ohms
Sortie numérique
S/PDIF : DoP et D2P
DoP compatible DSD64 et PCM 192/24 max
USB DAC
USB asynchrone 2.0
Windows : oui avec driver
Mac OSX : oui (natif)
Linux : oui
Android/iOS : non
Formats supportés : DSD128 max et PCM 192/24
Et le son ?
Si il y a bien un domaine où Cayin a toujours su tirer son épingle du jeu, c’est bien au niveau du son. Que ce soit le Cayin N6 avec son double DAC Burr-Brown et son grave velouté ou encore le Cayin N5 et son étrange molette, la marque a toujours su tirer le meilleur de ses chipset.
Le Cayin N3 ne déroge pas à la règle, si son appellation de N3 le classe automatiquement sous le N5, ses prestations sonores lui permettent de faire jeu quasi égal. Comparé au N5 il manquera évidemment de puissance, mais sur le reste il arrive à faire jeu égal avec un son grand frère. Comparativement, il sonne d’ailleurs aussi bien que le Cayin I5, pourtant bien plus haut dans la gamme.
Le DAC AKM4490 est reconnaissable dés la première écoute – aigu cristallin, médium ciselés et clairs – à un détail près, les graves semblent légèrement plus en avant, sans doute l’ampli pour le coup. Dans tous les cas, à ce niveau de prix, il est quasiment miraculeux d’obtenir une telle finesse de rendu, tout se pose sans effort et sans atteindre la scène sonore du dernier iBasso, le Cayin parvient malgré tout à surprendre.
Testé avec plusieurs intra très (trop) sensibles nous n’avons pas observé de bruit résiduel, sur ce point le Cayin N3 fait dont mieux que ses grands frères et c’est une très bonne surprise.
Les différents niveaux de gains sont suffisamment marqués pour que chacun y trouve son compte : low avec des intras, médiums avec du casque nomade et high avec du casque nomade un peu plus costaud.
Si il peut alimenter des casques sédentaires, il est clair que ce n’est pas son objectif premier, le manque de puissance pose un voile sur les pistes un peu complexe. Si vous souhaitez réellement l’utiliser avec un casque sédentaire, connectez lui un ampli casque externe, via la line out.
Z-E-R-O souffle avec les CIEMS. C’est fou !
Après plusieurs heures d’écoute, il est clair que le N3 privilégie les médiums, avec brio heureusement. Les timbres sont naturels et la scène sonore se pose sans difficulté, les voix nous enveloppent aisément et on évite de tomber dans une présentation trop « frontale », typique de certains baladeurs en AKM.
Les aigus, très dynamiques, ont cette précision quasi chirurgicale propre au AKM4490EN encore une fois. Pas de sibilance outre mesure et les amateurs de voix de femmes seront aux anges. Astell&Kern fait encore mieux ici, mais le tarif n’est plus le même…
Enfin un petit tour du côté des graves, plus en avant que d’accoutumée sur ce type de baladeur. Les basses sont bien tenues, sans distorsion, avec une légère pointe dans les bas-médiums. Une fois sous la barre des 30Hz, on note une légère perte de dynamique, mais relié à un ampli casque cette petite faiblesse est aisément corrigée.
Si on fait la somme de tout cela, on obtient une signature sonore parfaitement maîtrisée et tout simplement le meilleur rendu sonore disponible dans cette gamme de prix, toute marque confondue.
La scène sonore est parfaitement étagée, la dynamique est excellente et la petite bosse des bas-médiums permet au Cayin N3 d’être le parfait compagnon de route. Pour tout vous dire, votre serviteur l’utilise même quotidiennement, avec un iPhone 7 en source.
Pour aller plus loin avec le Cayin N3
« Un petit couteau suisse », c’est notre définition du Cayin N3 pour les curieux, intrigués par cette petite brique.
Commençons par ce qui représente pour nous, LE point fort : le bluetooth duplex.
Déjà disponible sur d’autres baladeurs du genre comme le Hidizs AP60, cette fonctionnalité permet dont de connecter une source bluetooth directement au baladeur en s’affranchissant du fil.
Simple à utiliser (une activation dans un menu) cette option permet de connecter un smartphone au baladeur et donc de profiter du circuit audio du N3 mais de l’ergonomie (supérieure) des téléphones modernes. Exemple :
Dans mon cas, le setup est le suivant : iPhone 7 plus -> Cayin N3 en BT apt-X -> Unique Melody Mentor.
Pourquoi pas un baladeur audiophile ? Quand je suis en déplacement, je préfère avoir mon téléphone toujours sous la main et conserver le baladeur pour des situation où je suis moins agité (chez moi ou dans une bibliothèque). De plus, étant un grand utilisateur de services de streaming audio, tout est automatiquement disponible et contrôlable depuis le téléphone, puis traité par le baladeur. Simple et efficace.
Pourquoi pas un DAC/Ampli nomade ? Je fais 50% du temps avec un DAC/Ampli et l’autre moitié du temps avec le Cayin N3. La possibilité d’être relié en bluetooth évite le fameux « sandwich audiophile » qui fait vite gonfler les poches. Certes, on a pas la qualité sonore du Chord Mojo, mais le gain en confort est plus qu’appréciable.
Sans doute le meilleur choix pour commencer si vous êtes à la recherche d’un baladeur à moins de 200€.
La deuxième fonction intéressante est la fonction source nomade.
Certes rien de nouveau à l’ouest mais pourtant peu de baladeurs proposent un mode « source USB ». Si le label « Made for iPod/iPhone » s’est largement répandu, cette option est beaucoup moins répandue sur les appareils android et encore moins sur les baladeurs.
Pour résumer simplement, en reliant l’appareil à un DAC via un câble USB OTG, il devient possible de s’affranchir d’une source sédentaire tel un PC. Ainsi, le Cayin N3 n’utilise plus son circuit audio interne mais directement celui du DAC auquel il est relié. Dans notre cas, nous avons ainsi pu le relier au JDS Labs Element et au Cayin iDAC-6, l’appareil a été immédiatement reconnu. Le système fonctionne aussi parfaitement avec le Chord Mojo, très proche au niveau du format mais il faudra se procurer le câble adapté (ou utiliser uniquement de l’OTG).
Dernière fonction, les traditionnelles sorties ligne et sortie numérique.
Pour la sortie ligne, pas de soucis, il suffit simplement de connecter un ampli à la sortie jack et de basculer en mode ligne directement dans les menus. On profite alors du DAC AKM sans utiliser l’amplification du Cayin N3. Relié à un bon ampli casque, un Cayin HA-1A MK2 pour le coup (oui un gros système) on apprécie encore mieux toutes les qualités de ce baladeur, nul doute qu’avec un bon ampli casque nomade le son rivalise avec le Cayin i5 et même le FiiO X5iii, par contre adieu l’aspect nomade…
Pour la sortie numérique, il faudra composer avec la toute récente prise USB Type-C. En effet, pour se connecter en coaxial, un adaptateur sera forcément nécessaire cette fois-ci. La marque fabrique son propre câble, le Cayin CS-30TCR, un câble plutôt haut de gamme livré dans une belle boîte en bois. Il existe aussi des solutions DIY ou alors il faudra fouiller sur alibaba pour trouver la perle rare.
Une fois branchée en coaxial, le Cayin N3 se comporte comme n’importe quel autre baladeur du genre, le signal 100% numérique sort directement sur la sortie coaxiale et permet de se connecter à un DAC externe. Pour le coup nous nous sommes reliés directement à un DAC Chord (le Chordette) et sans surprise le résultat est très probant.
Installez la mise à jour 2.0. MAINTENANT !
Autonomie et veille
L’autonomie annoncée du Cayin est de 12h avec l’écran éteint. Nous avons réussi à atteindre cette valeur en lecture continue en sollicitant l’écran toutes les 15 minutes environ. La veille prolongée fonctionne parfaitement et même en l’oubliant une semaine dans un coin, vous pourrez réutiliser le Cayin sans problème.
L’autonomie en bluetooth est un peu meilleure, la puce bluetooth consommant moins que le circuit audio traditionnelle. Comptez environ 1h de plus si vous utilisez un casque Bluetooth et 1h de moins si vous l’utilisez en bluetooth duplex.
Conclusion
Avec son N3, Cayin s’attaque à un créneau inattendu pour la marque : le baladeur audiophile entrée de gamme. Et c’est une bonne surprise car avec son dernier baladeur Cayin remporte assurément la palme du meilleur rapport qualité/prix !
Le Cayin N3 est compact, léger, offre une autonomie plus que correcte et surtout des performances sonores qui rivalisent avec des appareils deux fois plus cher. Le combo DAC AKM + AMP TI fonctionne à merveille et dans cette gamme de prix, il ne souffrira d’aucune concurrence, ou presque. Nous tenons entre les mains l’un des baladeurs avec le meilleur ratio poids/performances/prix qui existe actuellement et avec FiiO ou iBasso en face, ça tient de l’exploit.
Ce qui fait la force de ce baladeur, c’est aussi les fonctions annexes comme le bluetooth duplex offrant une nouvelle manière d’écouter. Un excellent modèle donc qui satisfera aussi bien les néophytes que les mélomanes curieux à la recherche d’un premier baladeur audiophile abordable, mais sans compromis sur le son. Un choix logique pour celui qui cherche un appareil nomade sans vouloir dépasser les 200€.
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